Je fais des trucs aussi.

De Graphisme..


Kaehzia Comodor Khan, mon personnage sur Profania.
Artiste des images : Victoria Francès


Fanie Tirius, le personnage de Profania d'une amie.
Artiste des images : DeviantArt ( Pardon, j'ai oublié )


Galuf, le personnage de T4C d'un ami
Artiste des images : Cher et tendre Google, ''Assassin Creed''


Avlahn Less, un personnage inexistant de T4C.
Artiste des images : Fotograff*


Aurianne DuChaîne, mon personnage sur Teilia.
Artiste des images : Jan Saudek & TheTragicTruth-Of-Me


Aunrae, moi.
Artiste des images : Les fleurs de la bannière d'un forum quelconque.
Caractère utilisé en arrière plan : Elder Futhark, Theban ( Langages Runiques )

De l'Écriture...
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Cris de glaces.
Cette frêle mais si certaine frustration, reconnue que par le faible froncement de mes sourcils, mes pas hâtés où mes bouquins serrés contre ma hanche. Cette assurance qu'adoptent mes gestes à l'égard des gens qui m'entourent où, pourtant, je n'y ressens que haine et détermination. Mais j'affirme. J'affirme ces sombres pulsions qui m'assaillent alors, à la limite de ces tendances meurtrières. Ces gestes et mots posés à mon égard, pourtant si anodin avant, s'exécutent comme la pire infamie dans ce moment de faiblesse psychologique.

Mais je ne peux non plus m'y laissé sombrer.

J'ai donc décidé de crier. Hurler. Mugir toujours et encore, sans cesse. Crier si silencieusement que les vitres derrière moi, se fracturent. Hurler si farouchement que mes pupilles se dilatent, et crier avec tant de frustration que l'échos, pourtant inexistantes dans ces dédales scolaires, arrive à me renvoyer.

J'hurle, et je crierai toujours, car c'est dans ce défoulement que je réussis à me retrouver. Cette essence sombre mais lucide qui anime mes veines, battant mon coeur et frôlant mon derme. Non la haine, non la folie, seulement ce désir indélogeable que forme celui de crier. Arquer sa tête vers l'arrière, étendre ses bras contre la morsure du vent, la morsure de la Reine Pluie, crier. Damner les cieux, répéter un mantra dans une litanie presque religieuse, mais où je n'y trouve que sens vide et flous.

Ce cri, glaçant mon sang, glaçant le votre, bien que vos yeux soient aveugles. Ce cri désespéré qu'offre la solitude à mon âme ennuyée, délaissée. Ce cri de glace, figé dans le silence des temps, reconnu que par le virtuel des sens. Cette extorsion de ma personnalité qui enlace de ses yeux dilatés le reflet ensanglanté d'une espérance incertaine et détruite. L'amour.


Brisures
Nous contemplions le ciel d'un bleu étincelant où en son centre reposait le lumineux astre solaire. Il vint un moment où tu pressas ma main. Tu la serras si fort que j'eus l'impression que tu avais peur. Je détournai par inquiétude mon regard vers toi et sus te voir brisé, ton regard tourmenté et douloureux. Je ne pus que serrer avec réconfort ta main, mais elle cassa.

Elle se fracassa si brusquement qu'un cri fusa de mes lèvres paniquées. Je tentai de t'étreindre, mais tu te cristallisas. Je pleurai toutes les larmes de mon être, asséchant mon coeur de mon amour.

Et le ciel, jadis si lumineux, se ternit. Le soleil s'assécha tout comme mon coeur le fit, et sous sa rigidité, il se brisa. Les rayons de soleil qui nous baignaient il y a peu devinrent des lames de cendres qui s'enfoncèrent impitoyablement dans ma chair. Je criai à nouveau, brisée par le ciel qui accompagnait ta douleur. Je levai mon regard aux cieux, suivant ton âme qui s'y élevait, tandis que les brisures du soleil s'enfoncèrent et transpercèrent ma peau. Elles pénétrèrent mon coeur déchiré où des milliers de ses fragments élurent domicile. Mes larmes étaient séchées, et tu n'étais plus qu'une rose rougeâtre contre le foin obscurci de notre étreinte antérieure.

Je te pris entre mes mains ensanglantées, laissant l'une de mes larmes choir sur ce que fut ton coeur. Je déposai un baisé sur tes délicates pétales et je compris. Je sus que ce beau temps n'était causé que par ta présence à mes côtés. Je réalisai que ton coeur était malade et mourant, ton coeur qui m'éclairait tout comme le soleil le faisait avant de dépérir. Je sus que tu étais ma seule source de force malgré ton agonie, et que désormais, je ne tenais que ton coeur floral entre mes mains froides.

- « Maintenant que ton essence a transpercé mon coeur aveugle, la prochaine pluie signera le moment où j'embrasserai ta rose. Je me briserai alors par ses lames de glaces et à ma chute, j'entraînerai les flots qui ne seront plus. Et puisque l'eau ne vivra plus, l'océan qui nous séparait ne sera plus, et nos âmes, tout comme nos corps, seront joints. »

L'amour succombant aux pétales du suicide...


Et des dessins à venir

J'attends tes dessins!

Les signatures c'est sympa, et les textes, je ne suis pas un grand lecteur alors je lis de personnes que je connais (ou pour apprendre) aimant reconnaitre quelqu'un à travers ses œuvres. Mais les dessins!

Très jolies signatures!


J'ai bien hâte de voir les dessins aussi ^^
Je lirai tes textes lorsque j'aurai suffisamment de temps, et t'en donnerai mon avis!


A+