L'Étrange Mal

Nombre de messages : 276 Age : 37 Date d'inscription : 26/04/2008

Le Soleil descendait les marches menant a son piedestal. Le long escalier noir qu'il empruntait, quasiment transparent sur le fond du Firmament, menait à une plateforme surmontée d'une table et une chaise, tout deux de crystal. Sur la table était posé un rouleau de parchemin qui, selon la légende, serait aussi long que la circonférence de l'Univers et qui servait à noté les observations des Astres. Ayant pris soin de bien nettoyer l'espace d'où celles-ci veillaient sur Teilia, il salua brièvement la Lune et les Étoiles à mi-chemin dans l'escalier tout en prenant la direction de sa couche, complètement éreinté de tout ce travail.

Lentement, les Complices de toujours firent leur chemin jusqu'à la plateforme de travail à leur tour, relativement reposés, parlant de tout et de rien tout au long de leur tardive ascension. C'est lorsqu'ils arrivèrent finalement à la table de crystal qu'ils prirent connaissance de ce qui avait été écrit sur le Rouleau d'Éternité :

«Hildrim Déprime.
-Soleil»

Haussant un sourcil, la Lune se tourna vers les Étoiles, les interrogeant du regard:

«C'est bien la première fois, que je le sent de si mauvaise foi. Dites-moi, sauriez-vous quel mal afflige mon frère pour qu'il fige ainsi son écriture?» demanda simplement la Lune

«Nous n'en avons aucune idée, grisâtre nébix, peut-être devrions-nous voir à Hildrim, Hildrim, Hildrim, Hildrim» de répondre les Étoiles avec leur habituel écho.

Puis, pendant tout son quart, la Lune et les Étoiles portèrent une attention toute particulière à la ville d'Hildrim. Au début, tout semblait normal, les gens d'Hildrim ou Nébulix selon quelques Étoiles, terminaient de se nourrir, sortait de leur huttes pour aller se promener sous les Bienveillantes, rien de trop hors de l'ordinaire. Puis, plusieurs semblaient aller dormir dans ces même huttes. Les quelques uns qui restaient étaient pour la plupart de ce type de nébulix qui semblaient être les défenseurs de la cité. Comme toujours : rien d'extraordinaire. Puis, quelques temps plus tard, il virent un nébulix mâle, de couleur verte et bleue, apparaître soudainement sous une hutte blanche faites de pierre de Lune. Cet être semblait briller de la force des Bienveillantes plus que la moyenne de nébulix, ce qui avait attirer l'attention de celles-ci. Puis il se remémorèrent :

«Ah viox, je me rappel de lui, c'est celui qui se prends pour l'un d'entre-nous. Imposteur.» dit la Lune

«En fait, je suis Litix Damescilus, Constellation d'Hildrim, investi de pouvoirs par le Conseil des Cinq. Pour ce que sa vaut en tout les cas.»il se gratte la tête, soulevant bêtement son chapeau

«Pfft. Je ne vois pas pourquoi je m'acharne à tout vouloir faire en même temps, je m'échine et je m'échine mais je n'arrive à rien. Je suis à bout de souffle, j'ai mal à la tête, j'ai la nausée a y repensé constamment.» il arrivait près d'une hutte isolé, s'arrête puis repart dans les herbes haute entourant la cité

«Je ne sais plus...En fait ai-je jamais su qui j'était, qui je suis réellement? Je suis tellement influençable. Elle me demande de réintégrer l'Académie, je le fait. Je n'aurais jamais dû le faire, encore. C'est trop de travail pour trop peu de résultats.» il s'arrêta net au milieu de la forêt puis se laissa tomber sur ses genoux

«Comment comprendre ce qui est intangible. Comment expliquer ce que je connais niox. Comment enseigner des principes qui n'ont aucunes racines. Comment, comment, comment?! Je ne peut pas me demander et leur demander d'avoir une foi aveugle. Ce serai nous réduire à l'état de simple zombies, sans réflexion, sans raison de vivre, sans futur.» puis, il pris sa figure dans ses mains, tentant en vain d'étouffer quelques sanglots qui n'échappèerent pas à la fine oreille de la Lune.

«J'AI BESOIN D'UN SIGNE! J'AI BESOIN DE COMPRENDRE! C'EST VITAL!» levant le bras au ciel, implorant.

«Ah! Nous voyons ce que votre frère disait, disait, disait, disait» de répliquer les Étoiles tous en choeur.

«Viox, viox, c'est une problématique qui s'oppose à nous. Mais pourtant, ce n'est pas à nous de la règler, c'est à lui de nous approcher, c'est sa mission» répliqua la Lune, se tournant vers d'autres évênements

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Fatiguée de la longue journée qu'elle venait de passer aux commandes des Étoiles, la Lune entamait sa descente vers sa chambre lorsqu'elle croisa de nouveau le Soleil à mi-chemin. Encore aussi morose qu'à son coucher, celui-ci leva à peine le regard vers sa soeur, sa comparse de toujours. Irritée, cette dernière intercepta le Lumineux, se posant entre lui et Teilia. C'est d'une pincette langoureuse qu'elle saisit le menton du Soleil et plongea son regard dans le sien :

«Mon frère, regarde-moi quelques instants et dit moi ce qui te tracasse tant..» dit-elle, un air clément sur son visage. «Raconte-moi ce qui te tourmentes et fait moi part de tes embêtes.»

Puis, il ouvrit lentement la bouche, bien qu'aucuns mots n'en sortit. C'est la bouche béante qu'il fixait sa soeur, les yeux pleins d'eau. Portant doucement sa main sous ses yeux, il essuya grossièrement les larmes brûlantes qui lui parcouraient désormais la figure, les rejetant sans précaution dans le Cosmos. Il jetta un bref regard par dessus l'épaule de sa soeur cadette question d'apercevoir un peu l'objet de sa tristesse du coin de l'oeil.

«Bah...ma soeur...»débuta-il«Cela m'attriste d'avoir à constater une telle tristesse dans le coeur d'une de nos créations. Une tristesse si profonde et si ancrée dans son coeur qu'elle l'en rends froid et dur. Tellement, que même mes rayons ne peuvent le réchauffer; s'en est tragique.» lentement, il leva une main vers Hildrim, la désignant vaguement, elle et tous ses habitants. «Nous savons très bien tout le deux que nous pouvons aider ce petit être. L'ignorer me draine, me fatigue et me rends honteux. Comment peut-tu en toute conscience ignoré les cris d'un être si dévoué à nous. Au point de vénérer notre travail seul. Si au moins il savait...»

«Soleil, je le fait parce que je le dois. Nous nous devons de tenir ces bêtes, ces insectes dans l'ignorance car ils ne sont pas prêt à être accueillis en notre sein. Toi autant que moi savons ce que ce genre de folleries apportent. Te rappel-tu notre soeur qui a regretter notre choix, qui est aller s'échouér sur Teilia? Te rappel-tu?» maintenant, elle empruntait un ton réprobateur, s'interposant toujours entre son frère et Teilia, à mi-chemin dans l'escalier. «Il ne faut pas presser les choses, mon frère, nous devons laisser le libre-arbitre à ces nébulix pour qu'ensuite il sachent apprécier et respecter la tâche qu'ils auraient à accomplir à nos cotés; si toutefois ils en venaient à nous rejoindre un jour.»

Puis l'entretien pris fin et les deux entités céleste se séparèrent. Le Soleil pris place sur son fauteuil et commença sa veille sur la belle Teilia qu'il aimait tant observer. Pourtant, encore une fois, il dût négocier son passage avec les vilains nuages qui bloquait son chemin et sa vue. Sans toutefois réussir à cent pour cent, il pu baigner dignement les peuples de sa lumière.

Et puis plus bas...